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Impôt sur le revenu en Espagne. IRPF personnes physiques – Résidents fiscaux

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(mis à jour en janvier 2025 source : spanishtaxcalculator.com)

 

 

Impôt sur le revenu des personnes physiques en Espagne

 

1.- Base imposable – Revenus et loyers immobiliers

 

Le fait générateur de l’impôt est constitué par l’ensemble des revenus perçus au cours de l’ANNÉE NATURELLE (en Espagne, une « année naturelle » va du 1er janvier au 31 décembre) :

– Les personnes physiques ou physiques, ayant leur résidence fiscale en Espagne.

Quels types de revenus ? Salaires, pensions, revenus locatifs, revenus provenant d’activités économiques ou professionnelles, gains de jeux, donations, ventes, héritages, actions, intérêts, etc.

 

 

2.- Qui est assujetti à l’impôt ?

 

Toutes les personnes physiques qui ont leur résidence habituelle sur le territoire espagnol.

Quand considère-t-on qu’une personne physique a sa résidence habituelle en Espagne ?

 

Il existe plusieurs critères pour déterminer si une personne est résidente fiscale en Espagne :

  • Critères généraux – Séjourner en Espagne pendant plus de 6 mois

Une personne est considérée comme résidente en Espagne lorsqu’elle séjourne sur le territoire espagnol pendant plus de 183 jours au cours d’une année civile.

Pour calculer la durée, les voyages ou séjours temporaires à l’étranger qui n’impliquent pas de changement de résidence ne sont pas pris en compte. En d’autres termes, seuls les séjours à l’étranger qui impliquent un changement réel de résidence seront considérés comme des « absences » à cette fin.

Ainsi, un aller-retour à l’étranger, que ce soit pour des vacances, pour raisons de santé, pour rendre visite à des proches, pour les loisirs, etc., ne sera pas considéré comme une « absence », et le temps passé en voyage sera comptabilisé comme « séjour en Espagne ».

Cas des paradis fiscaux : À ces fins, un certificat de résidence délivré par un paradis fiscal ne sera pas valable.

Toutefois, s’il y a un changement « réel » de résidence du contribuable vers un paradis fiscal, une fois ce changement vérifié pendant plus de 6 mois et un jour, pendant QUATRE ANS, il continuera à être imposé en Espagne en tant que résident fiscal.

Pour l’Espagne, un « paradis fiscal » cesse de l’être lorsque des accords ont été signés pour éviter la double imposition, avec des obligations d’échange d’informations entre les deux pays.

À titre d’exemple, l’Espagne a signé ce type d’accord avec les pays suivants :

  • Malte
  • Émirats arabes unis
  • Jamaïque
  • Trinité-et-Tobago
  • Luxembourg
  • Panama
  • Barbade
  • Singapour
 
 

Critère de l’activité économique PRINCIPALE

 

Selon ce critère, est considérée comme résident fiscal en Espagne toute personne qui exerce des activités ou a des intérêts économiques dont le centre principal ou la base se trouve en Espagne.

Si le contribuable ne souhaite pas être considéré comme résident en Espagne sur la base de ce critère, il devra prouver que le centre principal ou la base de son activité se trouve en dehors de l’Espagne.

  • Critère du noyau familial

Une personne est considérée comme résidente en Espagne si son conjoint non séparé ou ses enfants mineurs résident en Espagne.

  • Régime des immigrants

Les travailleurs qui restent en Espagne uniquement et exclusivement pour des raisons professionnelles seront exonérés et ne seront pas soumis à l’impôt sur le revenu des personnes physiques, mais à l’impôt sur le revenu des NON-RÉSIDENTS (qui est inférieur à l’impôt des résidents).

Pour bénéficier de cette exonération, ces personnes doivent prouver :

  • Qu’elles ont un contrat de travail qui les oblige à rester en Espagne
  • Qu’elles n’ont pas été résidentes en Espagne au cours des 10 dernières années

L’objectif de ce régime est d’accueillir une main-d’œuvre qualifiée en Espagne, car, les revenus n’étant pas soumis à l’impôt sur le revenu des personnes physiques, qui atteint des taux proches de 50 %, il permet d’imposer ces revenus à l’IRNR (impôt sur le revenu des non-résidents), avec un taux fixe de 19 % pour les ressortissants de l’Union européenne et de 24 % pour les autres.

  • Régime d’imputation des revenus

Outre les « personnes physiques » ou « particuliers », plusieurs cas sont également soumis à l’impôt :

  1. Sociétés civiles
  2. Communautés de propriétaires
  3. Héritages en déshérence
 

Dans ces cas, les revenus obtenus par ces entités sont attribués aux membres qui les composent, de sorte que l’entité elle-même n’est imposée ni par l’impôt sur le revenu des personnes physiques ni par l’impôt sur les sociétés.

La manière d’attribuer les revenus obtenus par ces entités à leurs membres ou participants est la suivante :

  • Dans le cas où les membres de l’entité sont des personnes assujetties à l’impôt sur les sociétés, ils paieront cet impôt.
  • Dans le cas où les membres sont des personnes physiques ou des particuliers, ils paieront l’impôt sur le revenu des personnes physiques.
 
 
 

3.- Exonérations de l’impôt sur le revenu

 

Il existe une longue liste de revenus qui ne sont pas imposés par l’impôt sur le revenu des personnes physiques, tels que les indemnités de licenciement (les 180 000 premiers euros sont exonérés, le reste doit être imposé comme revenu du travail) ; les bourses d’études, les revenus provenant d’un travail à l’étranger (la limite d’exonération est de 60 100 euros par an) ou les allocations de maternité ou de paternité.

Exercice fiscal 2025 :

Nous présentons ci-dessous une liste des revenus exonérés d’impôt sur le revenu des personnes physiques :

  • Prestations et pensions accordées pour des actes de terrorisme.
  • Indemnités pour dommages corporels résultant de la responsabilité civile et celles dérivées de contrats d’assurance accident.
  • Indemnités de licenciement ou de cessation d’emploi du travailleur.
  • Prestations pour invalidité permanente absolue ou invalidité grave perçues de la Sécurité sociale ou des organismes qui la remplacent.
  • Pensions d’invalidité ou d’invalidité permanente du régime de la classe passive.
  • Rémunération pour maternité ou paternité et prestations similaires et non contributives aux membres de la famille.
  • Prestations publiques pour l’accueil de personnes handicapées, âgées de plus de 65 ans ou de moins de 18 ans.
  • Bourses d’études.
  • Rentes alimentaires en faveur des fils et filles.
  • Prix littéraires, artistiques ou scientifiques déclarés exonérés par le Trésor public et les Prix Princesse des Asturies.
  • Aides aux sportifs de haut niveau, dans la limite de 60 100 euros.
  • Allocations de chômage perçues en une seule fois.
  • Plans d’épargne à long terme.
  • Gratifications pour la participation à des missions internationales de paix ou humanitaires aux membres de ces missions et indemnités pour des opérations internationales de paix et de sécurité.
  • Indemnités versées par les administrations publiques pour des dommages corporels.
  • Prestations reçues pour les frais funéraires ou d’inhumation.
  • Indemnités versées par l’État et les communautés autonomes pour compenser la privation de liberté.
  • Plans d’épargne individuels.
  • Revenus du travail provenant des prestations obtenues sous forme de revenus par les personnes handicapées correspondant aux cotisations aux systèmes de sécurité sociale et aux cotisations aux actifs protégés.
  • Prestations économiques publiques liées au service, pour les soins dans le cadre familial et l’assistance personnalisée.
  • Revenu minimum d’insertion et aide aux victimes de crimes violents et de violence sexiste.
  • Prestations familiales et aides reçues de l’une des administrations publiques, qu’elles soient liées à la naissance, à l’adoption, au placement en famille d’accueil ou à la garde d’enfants mineurs.
 

Plus-values exonérées

 

En outre, il existe des revenus provenant de plus-values qui sont exonérés de l’impôt, tels que : les donations de biens avec droit à une déduction dans le quota ou le transfert de la résidence habituelle par des personnes âgées de plus de 65 ans ou en situation de grande dépendance.

Parmi ceux-ci, nous citons les suivants :

  • La livraison de biens patrimoniaux historiques en paiement de l’impôt sur le revenu des personnes physiques.
  • La donation en paiement de la résidence habituelle.
  • Les plus-values provenant de la cession de certains biens immobiliers.
  • L’exonération des actions ou participations dans des entités nouvellement créées ou récemment créées acquises avant le 29 septembre 2013.
  • Revenus obtenus par le débiteur dans le cadre d’une procédure de faillite.
  • Aides destinées à compenser les coûts liés aux bâtiments affectés par la libération du dividende numérique.
  • Gains exonérés de réinvestissement dans la résidence habituelle.
 

Gains ou revenus provenant d’un travail à l’étranger

 

Nous tenons à mentionner tout particulièrement les revenus provenant d’un travail à l’étranger.

Dans ces cas, les revenus provenant d’un travail effectivement réalisé à l’étranger pour une entreprise ou une entité non résidente en Espagne, ou pour un établissement stable situé à l’étranger, sont considérés comme exonérés.

Pour que cette exonération s’applique, les conditions suivantes doivent être remplies :

  • Il existe dans le pays où le travail a été effectué un impôt de nature identique ou analogue à l’impôt sur le revenu des personnes physiques espagnol.
  • Le territoire ou le pays n’a pas été classé comme paradis fiscal.
  • Il existe une preuve qu’il y a eu un déplacement « réel ».
  • Que le bénéficiaire des travaux soit une entité non résidente ou un établissement stable en Espagne. La limite maximale de l’exonération sera de 60 100 € par an.
 

Montant minimum exonéré

 

Le système espagnol établit un certain montant non imposable. Ce montant est le suivant :

  • 1.- PERSONNES PHYSIQUES , ou couples qui font une déclaration fiscale séparée :
    • 5 550 EUR pour les personnes âgées de moins de 65 ans
    • 6 700 EUR pour les personnes âgées de 65 ans ou plus
    • 6 950 EUR pour les personnes âgées de 75 ans ou plus
  • 2.- FAMILLES : Il s’agit du résultat obtenu en additionnant le montant individuel aux montants suivants :
  • MINIMUM POUR LES DESCENDANTS

Pour chacun d’entre eux âgés de moins de 25 ans ou handicapés, quel que soit leur âge, à condition qu’ils vivent avec le contribuable, qu’ils ne disposent pas de revenus annuels, hors revenus exonérés, supérieurs à 8 000 euros et qu’ils n’aient pas déclaré de revenus supérieurs à 1 800 euros. inherit; font-variant-caps: inherit; font-weight: inherit; »>euros, à partir de :- 2 400 euros par an pour le premier.

– 2 700 euros par an pour le deuxième.
– 4 000 euros par an pour le troisième.
– 4 500 euros par an pour le quatrième et les suivants.

Lorsque le descendant est âgé de moins de trois ans, le minimum est majoré de 2 800 euros par an.

  • MINIMUM PAR ASCENDANT : 1 150 euros par an, pour chacun d’entre eux âgé de plus de 65 ans ou handicapé, quel que soit son âge, qui vit avec le contribuable depuis au moins six mois, ne dispose pas de revenus annuels, hors revenus exonérés, supérieurs à 8 000 euros et n’a pas fait de déclaration avec des revenus annuels supérieurs à 1 800 euros. Lorsque l’ascendant est âgé de plus de 75 ans, le minimum précédent est majoré de 1 400 euros par an (2 550 euros par an).
 
  • MINIMUM POUR INVALIDITÉ :
 

Le minimum pour handicap sera la somme du minimum pour handicap du contribuable et du minimum pour handicap des ascendants et descendants.

Le minimum pour handicap du contribuable sera de 3 000 euros par an et de 9 000 euros par an lorsqu’il justifie d’un taux d’invalidité égal ou supérieur à 65 %. Ce minimum sera majoré de 3 000 euros par an lorsque vous justifiez d’une dépendance à l’égard d’un tiers ou d’une mobilité réduite, ou d’un taux d’invalidité égal ou supérieur à 65 %.

Le minimum pour invalidité des ascendants ou descendants sera de 3 000 euros par an et de 9000 euros lorsqu’un taux d’invalidité égal ou supérieur à 65 % est prouvé. Ce minimum sera majoré, au titre des frais d’assistance, de 3 000 euros par an pour chaque ascendant ou descendant qui justifie d’une dépendance à l’égard d’un tiers ou d’une mobilité réduite, ou d’un taux d’invalidité égal ou supérieur à 65 %.

Les contribuables qui justifient d’un degré d’invalidité égal ou supérieur à 33 % seront considérés comme des personnes handicapées.

  • Lorsque deux ou plusieurs contribuables ont droit à l’application du minimum pour descendants, ascendants ou invalidité, à l’égard des mêmes ascendants ou descendants, son montant sera réparti entre eux à parts égales.
 
 
  • RÈGLE IMPORTANTE : Si vous décidez de faire une déclaration fiscale commune, le montant maximal que vous pouvez utiliser à titre de réduction sera de 5 500 EUR / an. Et ce, indépendamment de l’âge, des membres de la famille, etc.

 

Bonifications régionales sur les acquisitions dans le cadre d’une réforme/acquisition/réinvestissement pour une résidence permanente

 

Selon la région espagnole, vous pouvez bénéficier de différentes réductions et bonifications sur l’impôt sur le revenu lors de l’acquisition d’une maison pour y vivre de manière permanente, ou pour des réformes spéciales (pour réduire la consommation d’énergie, etc.).

 

En voici quelques-unes :

Andalousie
 

-Pour les bénéficiaires d’une aide au logement protégé : une déduction de 30 euros pour les citoyens qui ont reçu une aide ou une prestation pour l’acquisition ou la réhabilitation d’un logement protégé. Le revenu annuel total de la cellule familiale ne peut dépasser 2,5, 3,5 ou 5,5 fois l’Iprem dans les logements protégés soumis à un régime spécial, général ou limité, respectivement.

-Investissement dans un logement habituel protégé : 2 % du montant investi dans l’acquisition et/ou la réhabilitation est déduit dans les limites de la section précédente et à condition qu’il s’agisse d’opérations antérieures à 2003.

-Investissement dans la résidence habituelle pour les enfants de moins de 35 ans : déduction de 3 % pour les montants versés pour l’achat ou la réhabilitation dans le cadre d’opérations antérieures à 2003. La somme de la base imposable générale et de celle de l’épargne ne peut dépasser 19 000 euros en imposition individuelle et 24 000 euros en imposition conjointe.

Catalogne
 

-Réhabilitation de la résidence habituelle : 1,5 % des montants payés avec une limite de 9 040 euros.

-Section régionale pour l’investissement dans la résidence habituelle : une déduction de 7,5 % en général, qui passe à 15 % avec la réhabilitation de logements pour les personnes handicapées. En général, elle passe à 9 % pour les travaux réalisés avant le 30 juillet 2011 pour les personnes âgées de 32 ans ou moins, au chômage depuis au moins six mois, handicapées à 65 % ou faisant partie d’une famille avec un enfant. La limite est de 30 000 euros de base imposable totale, moins le minimum personnel et familial.

Communauté de Valence
 

-Première acquisition d’une résidence habituelle avant l’âge de 35 ans : la déduction est de 5 % du montant payé (hors intérêts) si la base imposable totale n’atteint pas 15 039,18 euros.

-Acquisition de la résidence habituelle par des personnes handicapées : même déduction et même limite pour les personnes souffrant d’un handicap physique ou sensoriel d’au moins 65 % ou psychique d’au moins 33 %.

-Aides à l’acquisition ou à la réhabilitation d’une résidence habituelle : les personnes ayant bénéficié de ce type d’aide peuvent déduire 102 euros.

Murcie
 

-Pour l’investissement dans la résidence habituelle des jeunes âgés de 35 ans ou moins : la déduction est de 5 % des dépenses d’acquisition, de construction, d’agrandissement ou de réhabilitation, y compris les autres dépenses telles que le financement externe, les intérêts, l’amortissement… à condition que la base imposable totale ne dépasse pas 24 107,20 euros et que la base imposable de l’épargne ne dépasse pas 1 800 euros.

Îles Baléares
 

-Pour les investissements destinés à améliorer la durabilité de la résidence habituelle : 50 % des investissements « qui améliorent la qualité et la durabilité des logements » avec une base maximale de 10 000 euros par an. La base imposable totale ne doit pas dépasser 30 000 euros en imposition individuelle et 48 000 euros en imposition conjointe.

Déclaration commune – Réduction d’impôt

 

Les membres d’une même famille peuvent choisir de présenter une déclaration d’impôt sur le revenu « commune ». Cela permettra de réduire le montant de 3 400 EUR, ou 2 150 EUR dans le cas des familles monoparentales.

Le choix d’une déclaration commune ou séparée dépendra du résultat fiscal individuel de chaque membre de la famille.

À cet égard, il est très important de savoir que le « montant minimum exonéré » par personne ne sera pas multiplié par 2 en cas de déclaration commune. Cette réduction sera donc de seulement 5 550 EUR sur la base imposable.

Compte tenu de cela, voici quelques exemples :

  • Dans le cas de deux retraités, dans la plupart des cas, il est plus approprié de déclarer séparément.
  • Lorsque seul l’un des membres du couple perçoit un salaire/une pension, la déclaration commune est généralement plus avantageuse.
 
 

En règle générale, la déclaration d’impôt sur le revenu des personnes physiques est remplie individuellement.

Toutefois, si vous êtes marié – bien que l’administration fiscale espagnole reconnaisse également d’autres types de cellules familiales – vous pouvez choisir de déclarer conjointement, à condition que tous les membres soient assujettis à cet impôt.

N’oubliez pas que pour l’administration fiscale, une cellule familiale est :

  • un mariage avec ou sans enfants mineurs ou à charge
  • un couple de fait (« Pareja de hecho »)
  • ou les couples monoparentaux, l’unité familiale est considérée comme étant celle formée par le père ou la mère et tous les enfants mineurs ou à charge qui vivent avec le parent.
 
 

Mais n’oubliez pas que le fait d’opter pour cette modalité pour un exercice fiscal ne vous oblige pas à le faire pour les exercices suivants. Bien entendu, au cours de l’exercice fiscal pour lequel cette option a été choisie, elle ne peut être modifiée que dans le délai réglementaire prévu pour le dépôt des déclarations.

Caractéristiques de la déclaration commune dans l’impôt sur le revenu 2024

  • Les revenus de toute nature obtenus par chaque membre de l’unité familiale sont soumis à une imposition cumulative. Autrement dit, et c’est important, seul un minimum personnel s’applique.
    Pour les enfants, seuls les minimums s’appliquent aux descendants et, s’ils sont handicapés, également le minimum pour handicap.
  • Les mêmes barèmes fiscaux (généraux et régionaux ou complémentaires) s’appliquent que pour l’imposition individuelle.
 

Avantages de la déclaration commune

 

Bien que chaque cas soit unique (en fonction de la situation personnelle et économique), cette modalité peut être intéressante dans les cas suivants :

  • Pour les couples mariés dont l’un des conjoints ne perçoit pas de revenus ou dont les revenus sont très faibles (moins de 3 400 euros par an). Dans les déclarations conjointes des unités familiales composées d’un couple marié avec ou sans enfants, l’administration fiscale prévoit une réduction de la base imposable de 3 400 euros par an.
  • Pour les familles monoparentales lorsque les enfants ne perçoivent pas de revenus.
  • Dans les déclarations conjointes des unités familiales composées d’un couple marié avec enfants, l’administration fiscale prévoit une réduction de la base imposable de 3 400 euros par an.
  • Dans les couples de faitparejas de hecho »), un seul des membres (le père ou la mère) peut former une unité familiale avec les enfants (mineurs ou à charge) et, par conséquent, opter pour l’imposition commune, l’autre membre du couple devant déclarer ses revenus individuellement. Le même critère s’applique en cas de séparation ou de divorce avec garde et garde partagée.
  • Les couples de fait avec enfants ou les familles monoparentales bénéficient d’une réduction de la base imposable de 2 150 euros par an, qui, ajoutée au minimum personnel, donne un total de 7 700 euros.li>
  • Un autre avantage de la déclaration commune est que les pertes en capital peuvent être compensées par les gains communs.
  • Les limites maximales des réductions de la base imposable pour les cotisations aux régimes de sécurité sociale, y compris celles constituées en faveur des personnes handicapées, aux biens protégés des personnes handicapées et à la Mutuelle de sécurité sociale des sportifs professionnels seront appliquées individuellement par chaque participant (cotisant, mutualiste ou assuré) intégré dans la cellule familiale ayant droit à l’une de ces réductions.li>
 

Inconvénients de la déclaration commune

  • Dans toutes les modalités de la cellule familiale, le minimum personnel applicable dans la déclaration commune sera de 5 550 euros par an, quel que soit le nombre de membres qui la composent. Et les limites sont également maintenues pour savoir si vous êtes tenu ou non de remplir la déclaration, elles seront les mêmes, à savoir 22 000 euros pour les revenus provenant d’un seul contribuable, que la déclaration soit faite individuellement ou conjointement.
    Ainsi, si un couple a opté pour la déclaration commune, le minimum personnel serait le même (5 550 euros), avec une réduction de la base imposable de 3 400 euros par an. Total : 8 950 euros. En le faisant séparément, la réduction est de 11 100 euros.
     

    Comme inconvénient de cette modalité, il est important de savoir que l’administration fiscale peut décider de compenser conformément à la règle des éléments négatifs des périodes précédentes non compensés par les contribuables qui forment l’unité familiale, qu’ils proviennent d’une déclaration individuelle ou conjointe antérieure.

    Avantages de la déclaration individuelle

    • Lors de l’imposition individuelle, il faut garder à l’esprit qu’il sera nécessaire de séparer et d’individualiser les revenus de chaque membre du couple,ce qui implique non seulement les revenus provenant d’un travail ou d’activités économiques (ce qui est relativement simple car ils sont attribués à la personne qui les a générés), mais aussi le reste du patrimoine : pensions de veuvage, plans de pension, assurances, comptes courants, investissements, etc. Parmi ces concepts, certains sont faciles à identifier car ils correspondent au bénéficiaire, mais dans le cas des avantages obtenus par l’exercice de la propriété privée de chaque conjoint, ceux qui sont à leur nom seront conservés et (très important) les revenus provenant du capital seront imputés au couple à 50 % chacun.
    • Ainsi, pour revenir au cas d’un couple marié où les deux conjoints travaillent et ont un salaire « normal », il est conseillé dans la plupart des cas de faire des déclarations séparées car, d’une part, les revenus ne sont pas imposés de manière cumulative (ce qui évite d’augmenter la progressivité de l’échelle d’imposition) et, d’autre part, la réduction de la base imposable de L’imposition commune en cas de mariage est de 3 400 euros, tandis que le minimum personnel pour une déclaration individuelle est de 5 550 euros pour chacun. De cette manière, il sera toujours préférable d’opter pour des déclarations individuelles afin de réduire davantage la base imposable : les 11 100 euros qui s’ajoutent aux réductions obtenues en procédant séparément.
     
     

    Le fait d’avoir des enfants a-t-il une incidence sur le choix entre une déclaration individuelle ou conjointe ?

     

    Il n’y a pas de différence majeure entre les déclarations conjointes et individuelles, puisque la réduction est la même pour les enfants et que, dans le cas d’une déclaration individuelle, chacun bénéficie de 50 % de la réduction.

    En cas d’hypothèque, vaut-il mieux faire une déclaration individuelle ou conjointe ?

     

    Pour les achats de biens immobiliers – ceux qui constituent la résidence habituelle – effectués avant le 1er janvier 2013 (après 2013, il n’y a plus d’avantage fiscal), chaque titulaire d’un prêt hypothécaire a droit à une déduction de 15 % sur le montant payé au cours d’une année, avec une limite parstrong> a droit à une déduction de 15 % sur le montant payé au cours d’une année, avec une limite par contribuable de 9 040 euros.

    Dans les déclarations individuelles, chacun peut bénéficier de la déduction pour l’achat d’une résidence habituelle de 15 %, dans la limite de 9 040 euros. Autrement dit, ils peuvent atteindre ensemble 18 080 euros d’allègement. Si la déclaration commune est choisie, la déduction de 15 % ne s’appliquera que sur un maximum de 9 040 euros pour les deux membres.

     

     

    4.- Base imposable

     
     

    La base imposable de l’impôt sera constituée des revenus provenant :

    1. Revenus : salaires, revenus du capital, activités et allocations, pensions, paiements en nature, etc.
    2. Revenus provenant de plus-values et revenus imputés.

    Pour commencer, les revenus doivent être classés et quantifiés en fonction de leur origine, en distinguant ainsi les revenus provenant du travail, les revenus provenant de plus-values et moins-values et les revenus imputés.

    5.- Dépenses déductibles

    Les concepts suivants peuvent être déduits :

    • Cotisations à la sécurité sociale ou aux mutuelles générales obligatoires pour les fonctionnaires.
    • Retraits pour droits passifs (cotisations des salariés pour leur retraite).
    • Cotisations à des écoles pour orphelins ou similaires.
    • Cotisations versées aux syndicats.
    • Cotisations obligatoires aux associations professionnelles pour la cotisation obligatoire, dans la limite de 500 euros par an.
    • Frais de défense juridique pour les litiges opposant le contribuable à la personne dont il perçoit les revenus, jusqu’à concurrence de 300,00 euros par an.
     
     

    Réductions de la base imposable

    Une série de réductions sera appliquée au montant résultant de la soustraction des revenus et des rendements – dépenses déductibles, qui sont fixées chaque année par l’administration espagnole.

    6.- Taux d’imposition

     
     

    TAUX D’IMPOSITION DES REVENUS ORDINAIRES

    RevenusTaux d’imposition
    Jusqu’à 12 449 €19 %
    12 450 – 20 199 €24 %
    20 200 – 35 199 €30 %
    35 200 – 59 999 €37 %
    60 000 – 299 999 €45 %
    + 300 000 €47 %

    TAUX D’IMPOSITION DES ÉPARGNE

    RevenusTaux d’imposition
    Jusqu’à 6 000 €19 %
    6000 – 50 000 €21 %
    50 000 – 200 000 €23 %
    200 000 – 300 000 €27 %
    + 300 000 €28 %

    Site officiel de l’administration fiscale espagnole

    Quelques questions fréquentes

     

    Comment les pensions sont-elles imposées ?

     

    En ce qui concerne l’impôt sur le revenu des personnes physiques en Espagne, les pensions sont considérées comme des revenus du travail et, à ce titre, sont soumises à une retenue à la source avant leur versement au Trésor public, le pensionné percevant le montant net sur son compte courant. La retenue à la source constitue ainsi un « paiement anticipé » de l’impôt sur le revenu des personnes physiques définitif.

    Quel est le pourcentage de retenue ?
     

    Ce pourcentage dépend de deux conditions :

    • Le montant total de la pension : plus la pension est élevée, plus la retenue est importante.
    • La situation personnelle et familiale du retraité : en cas de handicap, par exemple, la retenue est moins élevée.
     
    Minimum exonéré des pensions
     

    Toutes les pensions dont le revenu annuel ne dépasse pas 22 000 euros sont exonérées de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, à condition qu’elles proviennent d’un SEUL DONNEUR D’ORDRE (généralement la Sécurité sociale).

    Toutefois, dans le cas où le retraité perçoit d’autres revenus provenant d’une activité professionnelle ou d’autres pensions publiques ou privées, c’est-à-dire qu’il a DEUX DONNEURS DE PENSION, et que ces revenus sont supérieurs à 1 500 euros par an, le minimum exonéré sera de 14 000 euros.

    Retenues sur les tranches de pension
     

    Elles sont les suivantes :

    • Pensions ne dépassant pas 12 000 euros par an : moins de 1 %
    • Pensions supérieures à 12 000 euros par an :
    • 2,61 % pour les pensions comprises entre 12 001 et 18 000 euros par an
    • 8,69 % pour les pensions comprises entre 18 001 et 24 000 euros par an
    • 11,83 % pour les pensions comprises entre 24 001 et 30 000 euros par an
    • 15,59 % pour les pensions supérieures à 30 000 euros par an
     
     
    Une fois la déclaration finale de l’impôt sur le revenu des personnes physiques effectuée, le retraité se trouvera dans l’une des deux situations suivantes :
    • Si les montants versés au titre des retenues à la source sont SUPÉRIEURS au montant dû au titre de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, la mention « À REMBOURSER » apparaîtra sur la déclaration.
    • Si ces retenues à la source sont INFÉRIEURES au montant dû au titre de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, la mention « À PAYER » apparaîtra sur la déclaration.
     

    Retraités/citoyens britanniques à la retraite en Espagne

     

    CONVENTION DE DOUBLE IMPOSITION ENTRE L’ESPAGNE ET LE ROYAUME-UNI du 14 mars 2013 (BOE du 15 mai 2014)

    De manière simplifiée, compte tenu des dispositions de l’accord entre l’Espagne et le Royaume-Uni (CDI), l’imposition des RÉSIDENTS FISCaux en Espagne sur les revenus d’ORIGINE BRITANNIQUE les plus couramment perçus serait la suivante :

    – Pensions : entendues comme des rémunérations qui trouvent leur origine dans un emploi précédemment exercé, elles bénéficient d’un traitement différent selon qu’elles sont publiques ou privées.

    • Pension publique (article 18.2 CDI) : on entend par pension publique celle qui est perçue en raison d’un emploi public antérieur, c’est-à-dire celle qui est perçue en raison de services rendus à un État, à l’une de ses subdivisions politiques ou à une entité locale, par exemple la pension perçue par un fonctionnaire.

    Son traitement est le suivant :

    1. En général, les pensions publiques ne seront imposées qu’au Royaume-Uni. En Espagne, elles seraient exonérées, avec une exonération progressive. Cela signifie que si le contribuable est tenu de remplir une déclaration d’impôt pour obtenir d’autres revenus, le montant de la pension exonérée est pris en compte en Espagne pour calculer l’impôt applicable aux revenus restants.
    2. Toutefois, si le bénéficiaire de la pension publique résidant en Espagne avait la nationalité espagnole, les pensions susmentionnées ne seraient imposées qu’en Espagne.
    • Pension privée (article 17 CDI) : on entend par pension privée tout autre type de pension perçue en raison d’un emploi privé antérieur, par opposition à ce qui a été identifié comme un emploi public, par exemple la pension perçue de la sécurité sociale par un travailleur du secteur privé.

    Les pensions privées ne seront imposées qu’en Espagne.

    Revenus provenant de biens immobiliers (article 6 CDI) : les revenus provenant de biens immobiliers situés au Royaume-Uni peuvent être imposés à la fois en Espagne et au Royaume-Uni.

    Le contribuable résident aurait le droit d’appliquer la déduction pour double imposition internationale en Espagne dans le cadre de l’impôt sur le revenu des personnes physiques.

    – Dividendes (article 10 CDI) : les dividendes de source britannique peuvent être imposés en Espagne conformément à sa législation interne. Ces dividendes peuvent également, en général, être imposés au Royaume-Uni, si c’est l’État dans lequel la société qui verse les dividendes est résidente et conformément à sa législation interne, mais si le bénéficiaire des dividendes est le bénéficiaire effectif résidant en Espagne, l’impôt ainsi exigé au Royaume-Uni sera limité à 10 % ou 15 % du montant brut des dividendes. Le contribuable résident aurait le droit d’appliquer la déduction pour double imposition internationale en Espagne dans le cadre de l’impôt sur le revenu des personnes physiques jusqu’à cette limite.

    – Intérêts (article 11 CDI) :

    – Rémunération des membres des conseils d’administration de sociétés résidant au Royaume-Uni (article 15 CDI) : Elle peut être imposée à la fois au Royaume-Uni et en Espagne. Le contribuable aurait le droit, en Espagne, d’appliquer la déduction pour double imposition internationale dans le cadre de l’impôt sur le revenu des personnes physiques.

    – Plus-values :

    • Dérivés immobiliers (article 13.1 CDI) : les plus-values réalisées lors de la vente de biens immobiliers situés au Royaume-Uni peuvent être imposées à la fois en Espagne et au Royaume-Uni. Le contribuable a le droit d’appliquer la déduction pour double imposition internationale en Espagne dans le cadre de l’impôt sur le revenu des personnes physiques.
    • Dérivés de biens mobiliers appartenant à un établissement stable (article 13.2 CDI) : les gains obtenus de la cession de biens mobiliers appartenant à un établissement stable qu’un résident en Espagne possède au Royaume-Uni pour exercer des activités commerciales, y compris les gains provenant de la cession de l’établissement stable, peuvent être imposés à la fois au Royaume-Uni et en Espagne. Le contribuable a le droit d’appliquer la déduction pour double imposition internationale en Espagne dans le cadre de l’impôt sur le revenu des personnes physiques.
    • Dérivés de la vente d’actions, autres que celles qui sont négociées de manière importante et régulière sur une bourse de valeurs, de participations ou de droits similaires, dont la valeur provient, directement ou indirectement, pour plus de 50 % de biens immobiliers situés au Royaume-Uni (article 13.4 CDI) : peuvent être imposés à la fois au Royaume-Uni et en Espagne.
      Le contribuable a le droit d’appliquer la déduction pour double imposition internationale en Espagne dans le cadre de l’impôt sur le revenu des personnes physiques. Le contribuable a le droit d’appliquer la déduction pour double imposition internationale en Espagne dans le cadre de l’impôt sur le revenu des personnes physiques. Outre ceux mentionnés ci-dessus, la Convention énumère d’autres types de revenus (avantages commerciaux, rémunérations pour travail, artistes et sportifs, fonctions publiques, autres revenus…), dont le traitement peut être consulté dans le texte de celle-ci.
       

      Obligation d’information/déclaration des avoirs à l’étranger

       

      Les personnes résidant en Espagne doivent informer l’administration fiscale espagnole de trois catégories différentes de biens et droits situés à l’étranger :

      • comptes dans des établissements financiers situés à l’étranger
      • titres, droits, assurances et revenus déposés, gérés ou obtenus à l’étranger
      • biens immobiliers et droits immobiliers situés à l’étranger
       

      Cette obligation doit être remplie, au moyen du formulaire 720, entre le 1er janvier et le 31 mars de l’année suivant celle à laquelle se réfèrent les informations à fournir.

      Il n’y aura pas d’obligation de déclarer chacune des catégories de biens lorsque la valeur de l’ensemble des biens correspondant à chaque catégorie n’excède pas 50 000 euros.

      Une fois la déclaration informative présentée pour une ou plusieurs catégories de biens et de droits, la présentation de la déclaration les années suivantes sera obligatoire lorsque la valeur aura augmenté de plus de 20 000 euros par rapport à celle déterminée lors de la présentation de la dernière déclaration .

      La loi sur l’impôt sur le revenu des personnes physiques et la loi générale sur les impôts établissent des conséquences spécifiques en cas de non-respect de cette obligation d’information.


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