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Nouvelles et événements sur les lois et impôts espagnols

PRÊTS EN ESPAGNE – FISCALITÉ ET FORMALITÉS – PRÊTEUR ÉTRANGER

FISCALITÉ DES PRÊTS EN ESPAGNE – PRÊTEUR NON RÉSIDENT

 1.- Les prêts sans garantie hypothécaire sont-ils imposés par la TVA ou l'ITP en Espagne ?

En Espagne, les opérations de prêt ou de crédit ne sont pas imposés par la TVA ou l'ITP.

Ceci est indiqué à l’article 5.2 de la directive 2008/7/CE du Conseil. Cette directive prévoit expressément que ni les crédits ni les prêts, accordés par un tiers ou un emprunteur, ne sont soumis à une fiscalité indirecte.

La loi espagnole sur la TVA et la loi ITP (Property Transfer Tax) établissent également l'exonération.

Cependant, le texte révisé de la loi sur les droits de mutation établit l'obligation de soumettre l'AUTO-ÉVALUATION correspondante par ITP.

Par conséquent, même s'il n'y a pas d'assujettissement à ces impôts, il existe le l’obligation de les déclarer aux fins de l’ITP (modèle 600) est collectée.

2.- Comment sont imposées les taxes avec garantie hypothécaire ?

Les prêts, y compris les prêts de garantie hypothécaire, sont exonérés de TVA et d'ITP.

Toutefois, la garantie hypothécaire constituant un droit réel de valeur et inscriptible au Registre Foncier, elle doit être subordonnée au paiement du Taxe AJD (Actes Juridiques Documentés-Droit de Timbre).

Selon la réglementation récente, le prêteur est redevable de cette taxe. Par conséquent, dans le cas où le prêt hypothécaire émane d’une banque, celle-ci sera obligée de payer ladite taxe.

3.- Comment sont imposés les intérêts obtenus par le prêteur ?

Cela dépendra des cas :

– Dans le cas où le prêteur est un particulier / personne physique, il doit déclarer les intérêts tels que les revenus de l'épargne au PIT.

– Dans le cas où le prêteur est un Société, il doit déclarer cet intérêt dans le Impôt sur les sociétés.

4.- Mais que se passe-t-il lorsque le prêteur est ÉTRANGER ou NON RÉSIDENT EN ESPAGNE ?

Il est très courant d'accorder des prêts entre des personnes ou des entreprises résidant à l'étranger et des personnes ou des entreprises résidant en Espagne.

Pour connaître et détailler les conditions et conséquences dérivées de ce type de prêts, il faut se rendre au Conventions pour éviter la double imposition  signé entre l'Espagne et le pays dans lequel réside le prêteur. Normalement, en général, les accords signés par l'Espagne avec d'autres pays établissent que les intérêts obtenus par les prêts accordés par des entreprises résidant dans un autre pays étranger peuvent être soumis dans le pays de résidence de l'entreprise.

Par exemple, dans le cas où une société/un particulier français, belge, américain, britannique ou allemand prête de l'argent à une société espagnole, les intérêts obtenus grâce à cette transaction peuvent être soumis à l'impôt dans le pays d'origine, c'est-à-dire la France, Belgique, États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, etc.

Il faut dire que ces intérêts peuvent également être imposés en Espagne, ainsi qu'un impôt rétention peut être pratiqué qui ne pourra en aucun cas dépasser un pourcentage du montant des intérêts, qui est généralement de 10% en fonction de chaque accord.

Ainsi, outre l'impôt payable dans l'État dont est résidente la société prêteuse, des conventions de double imposition peuvent permettre à l'Espagne d'enregistrer ces revenus qui, selon l'impôt sur le revenu des non-résidents en Espagne, serait de 19%.

Cependant, le même article de la loi sur l'impôt sur le revenu des non-résidents, dans son article 14.1c), déclare que les intérêts obtenus par le transfert à des tiers de capitaux propres obtenus sans l'intermédiaire d'un établissement stable en Espagne par des résidents d'un autre État membre de l'Union européenne ou par des établissements stables ne sont pas soumis à cette taxe.

Nous sommes donc confrontés à deux situations :

  • Prêteur non-résident dans un État membre de l’Union européenne: Dans ce cas, en fonction de la Convention de Double Imposition, l'Espagne pourrait soumettre ces revenus à l'impôt, avec une retenue à la source proche de 10 %.
  • Prêteur Résident d'un État membre de l'Union européenne SANS établissement stable (PE) en Espagne: Dans le cas où l'emprunteur résident espagnol reçoit un prêt pour lequel il paie des intérêts à un prêteur résidant dans un État membre de l'Union européenne, ces intérêts seront ne pas être soumis à la fiscalité en Espagne.
  • Prêteur Résident dans un État membre de l'Union européenne, mais AVEC résidence permanente en Espagne. Dans ces cas, les intérêts obtenus seront soumis à l'impôt en Espagne selon l'impôt sur le revenu des non-résidents (IRPFNR).

Quoi qu'il en soit, dans le cas de prêts accordés par des sociétés ou des particuliers résidant dans d'autres États membres de l'Union européenne sans PE, même s'il n'y a pas d'obligation de payer de l'impôt sur ces intérêts, il existe des obligations formelles. Ces obligations formelles se traduisent par l'obligation à la fois de la déclaration dudit emprunt aux droits de mutation immobilière (forme 600), ainsi que de formaliser la déclaration du montant obtenu de ces intérêts en forme 216.

 

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