Reductions inheritance tax Cantabria 2024/25

Introduction

L’impôt sur les successions et les donations est un impôt d’État. Elle est régie par la loi 29/1987 du 18 décembre relative à l’impôt sur les successions et les donations et le Le règlement qui la développe est le décret royal 1629/1991, du 8 novembre. Mais cette taxe nationale peut être adaptée et améliorée par les régions. Ainsi, pour la région de Cantabrie, l’impôt sur les successions et les donations est réglementé et adapté par la loi régionale Decreto Legislativo 62/2008, de 19 de junio, por el que se aprueba el texto refundido de la Ley de Medidas Fiscales en materia de Tributos cedidos por el Estado

Dans cette section, nous détaillerons exclusivement les réductions, le taux d’imposition et les avantages relatifs à l’impôt sur les successions et les donations en Cantabrie . Pour d’autres aspects tels que la procédure successorale, l’exécution d’un testament étranger, etc., veuillez consulter notre section Procédure successorale, où tous les aspects et procédures peuvent être reproduits indépendamment de la région où la succession est exécutée.

En matière d’impôt sur les successions en Cantabrie, il existe une série d’avantages fiscaux qui peuvent réduire le montant à payer. Voici les principaux :

Réduction pour lien de parenté

Une réduction de la base imposable est appliquée en fonction du degré de parenté avec le défunt :

  • Dans le cas des conjoints, ascendants, descendants et adoptants ou adoptés du défunt, la réduction est de 50 000 €.
  • Si l’héritier ou le légataire présente un handicap égal ou supérieur à 33 %. Cette réduction est portée à 100 000 €
  • Dans le cas des collatéraux au deuxième degré (frères et sœurs), une réduction de 8 000 € est appliquée
  • Pour les collatéraux du troisième degré (oncles et neveux) : 4 000 €

Réduction pour les entreprises familiales ou les parts dans des entités

Pour les conjoints, ascendants, descendants ou collatéraux au deuxième degré qui acquièrent l’entreprise familiale ou des parts dans des entités, une réduction de 95 % de la base imposable est appliquée. Toutefois, pour bénéficier de cette réduction, vous devez :

  • L’activité doit être la principale source de revenus du défunt ;
  • La propriété et l’exercice de l’activité sont maintenus pendant les cinq années suivant le décès ;
  • Elle est imposée selon la méthode de l’estimation directe dans l’impôt sur le revenu des personnes physiques.

Réduction pour la résidence principale

Une réduction de 95 % de la base imposable est appliquée aux conjoints, ascendants, descendants ou collatéraux au deuxième degré qui acquièrent la résidence habituelle du défunt, à condition que les conditions suivantes soient remplies :

  • Que sa valeur ne dépasse pas 300 000 €
  • Que la propriété et l’usage du logement soient maintenus pendant les cinq années suivant le décès
  • et qu’il soit imposé selon la méthode de l’estimation directe dans l’impôt sur le revenu des personnes physiques.

Réduction pour cause de parenté

Dans le cas des acquisitions à cause de mort, y compris celles des bénéficiaires d’assurances-vie, la base imposable sera obtenue en appliquant à la base imposable la réduction correspondante de celles incluses dans les groupes suivants :

  • Groupe I (acquisitions par les descendants et les enfants adoptifs âgés de moins de 21 ans) : 50 000 euros, plus 5 000 euros pour chaque année d’âge inférieure à 21 ans du défunt
  • Groupe II (acquisitions par les descendants et les personnes adoptées âgées de vingt et un ans ou plus, les conjoints et les ascendants et les parents adoptifs) : 50 000 euros.
  • Groupe III (acquisitions par les collatéraux du deuxième et troisième degrés et par les ascendants et descendants par alliance) :
    • Collatéraux du deuxième degré par consanguinité : 25 000 euros.
    • Reste du groupe III : 8 000 euros.
  • Groupe IV (acquisitions par des collatéraux du quatrième degré ou de degrés plus éloignés et par des étrangers) : Aucune réduction n’est appliquée en raison du lien de parenté.

Aux fins de l’application des réductions de la base imposable prévues au présent article, les descendants compris dans le groupe II sont assimilés aux personnes appelées à la succession et appartenant aux groupes III et IV, liées au défunt handicapé en tant que tuteur ou curateur ou tuteur de fait déclaré judiciairement, ou, dans ce dernier cas, reconnu administrativement, cette situation a été protocolisée à la demande du défunt ou qui prouve avoir vécu avec le défunt pendant au moins les deux années précédant son décès [article 5.a).1 du décret législatif 62/2008, du 19 juin].

Dans les acquisitions mortis causa par les groupes I, II et III de la résidence principale du défunt, une réduction de 95 % de la valeur de celle-ci peut être appliquée à la base imposable, avec un plafond de 125 000 euros pour chaque contribuable, et une période de permanence de 5 ans est requise. Dans le cas des parents collatéraux du défunt, pour bénéficier de cette réduction, ils doivent être âgés de plus de 65 ans et avoir vécu avec le défunt pendant au moins 2 ans avant son décès [article 5.a).5 du décret législatif 62/2008, du 19 juin].

Aux fins de l’application de la réduction, outre celle-ci, un débarras et jusqu’à deux places de stationnement peuvent être considérés comme une résidence habituelle, même s’ils n’ont pas été acquis simultanément en un seul acte, s’ils sont situés dans le même immeuble ou complexe urbain et si, à la date du décès du défunt, ils étaient à sa disposition, sans avoir été cédés à des tiers.

Acquisition d’une société, d’une entreprise ou de parts

Dans les cas où la base imposable d’une acquisition mortis causa, par des personnes appartenant aux groupes de parenté I et II, comprend la valeur d’une entreprise individuelle, d’une activité professionnelle, y compris celles liées à la production et à la commercialisation dans le secteur de l’élevage, agricole ou de la pêche, ou des actions dans des entités auxquelles s’applique l’exonération prévue au huitième alinéa de l’article 4 de la loi 19/1991, du 6 juin, relative à l’impôt sur la fortune, ou des droits d’usufruit sur celles-ci, afin d’obtenir la base imposable, une autre réduction de 99 % de la valeur susmentionnée sera appliquée à la base imposable, indépendamment des autres réductions . En l’absence d’acquéreurs dans les groupes I et II, la réduction s’applique aux acquisitions jusqu’au quatrième degré et aux mêmes conditions que celles énoncées ci-dessus. Dans tous les cas, le conjoint survivant a droit à la réduction de 99 % [article 5.a).4 du décret législatif 62/2008 du 19 juin].

Acquisitions de parts inter vivos, en faveur de parents jusqu’au quatrième degré, d’une entreprise individuelle, d’une activité professionnelle, y compris celles liées à la production et à la commercialisation dans le secteur de l’élevage, de l’agriculture ou de la pêche, ou de parts dans des entités du donateur auxquelles s’applique l’exonération prévue au huitième alinéa de l’article 4 de la loi 19/1991, du 6 juin, relative à l’impôt sur la fortune, une réduction de la base imposable de 99 % de la valeur d’acquisition sera appliquée pour déterminer le montant imposable [article 5.B).1 du décret législatif 62/2008, du 19 juin]. Conditions requises :

a) Que le donateur soit âgé de soixante-cinq ans ou plus ou se trouve en situation d’invalidité permanente, d’incapacité totale ou grave.

b) Quant au donataire, il doit conserver ce qu’il a acquis et avoir droit à l’exonération de l’impôt sur la fortune pendant les cinq années suivant la date de l’acte authentique de donation, sauf s’il décède pendant cette période. De même, le donataire ne peut pas effectuer d’actes de disposition et d’opérations sociétaires qui, directement ou indirectement, peuvent entraîner une réduction substantielle de la valeur de l’acquisition.

Dans ces mêmes cas d’acquisition entre vifs d’une société ou d’une entreprise professionnelle, lorsqu’il n’y a pas d’acquéreurs apparentés jusqu’au quatrième degré et que les conditions prévues à la disposition précédente sont remplies, les donataires étrangers bénéficient d’une réduction de 99 % de la base imposable.

Si les conditions visées au présent paragraphe ne sont pas remplies, la partie de l’impôt qui n’a pas été acquittée en raison de la réduction accordée et les intérêts de retard doivent être payés.

Assurance vie

Indépendamment de la réduction pour cause de parenté, une réduction de 100 %, dans la limite de 50 000 €, sera appliquée aux montants perçus par les bénéficiaires de contrats d’assurance vie, pour les personnes appartenant aux groupes de parenté I et II. Dans le cas d’une assurance collective ou d’une assurance souscrite par des entreprises en faveur de leurs employés, le degré de parenté entre la personne assurée décédée et le bénéficiaire sera pris en compte [article 5.a).2 du décret législatif 62/2008, du 19 juin].

Amélioration de la réduction de l’État pour les acquisitions du patrimoine historique espagnol ou du patrimoine historique ou culturel des communautés autonomes.

Lorsque la base imposable correspondant à une acquisition mortis causa par des parents des groupes I et II de la personne décédée comprend des biens inclus dans les sections 1, 2 ou 3 de l’article 4 de la loi 19/1991, du 6 juin, relative à l’impôt sur la fortune, en tant que partie du patrimoine historique espagnol ou du patrimoine historique ou culturel des communautés autonomes, une réduction de 95 % de sa valeur est également appliquée, avec une période de conservation de 5 ans [article 5.a).6 du décret législatif 62/2008, du 19 juin].

Les donations en faveur du conjoint, des descendants ou des personnes adoptées, des biens inclus dans les sections première, deuxième et troisième de l’article 4 de la loi 19/1991, du 6 juin, relative à l’impôt sur le patrimoine, qui font partie du patrimoine historique espagnol ou du patrimoine historique ou culturel des communautés autonomes, bénéficieront d’une réduction de la base imposable de 95 %. à condition que les conditions requises pour bénéficier de la réduction pour l’acquisition entre vifs d’une société, d’une entreprise ou de parts sociales soient remplies [article 5.b).2 du décret législatif 62/2008, du 19 juin].

Le non-respect des conditions requises entraînera le paiement de l’impôt non acquitté et des intérêts de retard correspondants.

Réduction de 100 % sur les transferts suivants

Déduction de 100 % de l’impôt payé sur les transferts antérieurs dans les cas où les mêmes biens ont fait l’objet de deux ou plusieurs transferts mortis causa dans un délai maximal de 10 ans [article 5.a).8 du décret législatif 62/2008, du 19 juin].

Transfert et réversion des biens apportés à un patrimoine protégé

Une réduction de 100 % sera appliquée aux acquisitions patrimoniales mortis causa qui surviennent à la suite de la réversion des biens apportés à un patrimoine protégé au contributeur en cas d’extinction des biens en raison du décès de leur propriétaire.

Taux d’imposition

Le barème général est celui établi par la réglementation nationale. Toutefois, le montant total de l’impôt sur les successions et les donations sur les transferts lucratifs entre vifs en faveur des contribuables des groupes I et II est obtenu en appliquant le barème suivant à la base imposable :

Base imposable

Jusqu’à (euros)

Taxe totale

(euros)

Reste de la base imposable

Jusqu’à (euros)

Guy

(pourcentage)

0,000,0050.000,001
50,000,00500,0050,000,0010
100.000,005.500,00300.000,0020
400 000,0065 500,00À partir de maintenant30